vendredi 9 décembre 2011

Pas étonnant...

...qu'on ait perdu la guerre...!!!







http://www.lefigaro.fr/livres/2011/11/29/03005-20111129ARTFIG00658-oscar-wilde-victime-d-une-overdose-de-rouge-a-levres.php

Absurde...et triste...

Mais puisque cela semble contenter la société bien pensante..il ne reste plus qu'à s'incliner...et se cogner...contre la vitre...!

Après Oscar sous verre...
A quand Jim en cage?
Et pourquoi pas Victor derrière un rideau?

mardi 1 novembre 2011

L' Horloge



Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit: "Souviens-toi!
Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;

Le Plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison.

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
Chuchote: Souviens-toi! - Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit: Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!

Remember! Souviens-toi! prodigue! Esto memor!
(Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi.
Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi!
Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le Repentir même (oh! la dernière auberge!),
Où tout te dira Meurs, vieux lâche! il est trop tard!"

Charles Baudelaire

Dux Populi



Enfin un article qui fait chaud au cœur et qui dépasse les lassantes querelles et les vils commérages...


  • Beyern et Le Roi, stars du Père-Lachaise

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    Par Corinne Callebaut Mis à jour
    Le cimetière du Père Lachaise, à Paris. (Crédits photo: LE FIGARO)
    Le cimetière du Père Lachaise, à Paris. (Crédits photo: LE FIGARO)



    Concurrents, les deux conférenciers rivalisent d'érudition sur l'histoire du cimetière parisien.

    Muet comme une tombe? Sauf si on leur prête de la voix. Bertrand Beyern et Thierry Le Roi sont deux conférenciers du Père-Lachaise. Chaque week-end, avec un plaisir malicieux, ils délivrent, trois heures durant, les histoires extraordinaires des illustres trépassés du cimetière parisien. Qu'est-il arrivé de terrible à Victor Hugo à l'enterrement de Balzac ? Pourquoi la tombe de Desproges se trouve-t-elle à côté de celle de Chopin? Qui a sa jambe placée dans une boîte, à côté de son cercueil? Autant de questions auxquelles nos deux «croque-morts» d'un genre nouveau apportent des réponses, dans un style toutefois bien différent.

    Bertrand Beyern donne rendez-vous à son public chaque week-end. (Crédits photo: LE FIGARO)
    Bertrand Beyern donne rendez-vous à son public chaque week-end. (Crédits photo: LE FIGARO) Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro

    Ainsi, quand Bertrand Beyern se présente comme «nécrosophe», entendre spécialiste de l'histoire des cimetières et de leurs morts, Thierry Le Roi se voit davantage en «conteur». Partageant une même passion, ils ont également le point commun d'être tous les deux «tombés dedans quand ils étaient petits», soit à peu près à la même époque, dans les années 1960. Beyern profitait de ses jeudis libres d'écolier pour errer entre les tombes, avec son grand-père, à Caen. Le Roi, lui, devait traverser le cimetière de Nantes, pour rejoindre sa grand-tante. «Je lisais les épitaphes de marins morts en mer et j'étais terrifié», raconte-t-il.

    Un même souhait : transmettre

    Bertrand Beyern se dit volontiers «hypertrophe du savoir». Il commence à Paris, dans les années 1980, une thèse sur la «Naissance et fortune du mythe du Père Lachaise dans la littérature du XIXe siècle» et participe à des émissions de télé où il gagne de l'argent et des voyages. Grand vainqueur à la finale de «Questions pour un champion», devant des millions de téléspectateurs, il évoque pour la première fois sa passion: «Chaque candidat y allait du coucou au cousin ou à l'oncle, moi, j'ai parlé des cimetières. Des balades que j'organisais. À la suite de cela, j'ai reçu des centaines d'encouragement.»

    Thierry Le Roi, lui, monte à Paris en 1981 et vit de petits boulots dans la restauration. Promeneur assidu du Père-Lachaise, il tombe un jour sur une petite troupe emmenée par un guide et se joint à la balade. Le narrateur s'appelle Vincent de Langlade, il est sociologue et amateur éclairé de la nécropole. Le Roi vient de trouver sa voie et en parle à Langlade: «Le soleil brille pour tout le monde», lui répond-il. «Il m'a pris sous son aile, ne m'a pas vu comme un concurrent», se souvient Le Roi. Dans les années 2000, Langlade, trop âgé, décide de lui passer le flambeau. À l'aspect conférence, Le Roi ajoute une note théâtrale: «Mon père, qui travaillait pour les Tréteaux de France, m'a transmis son goût pour la scène. Aujourd'hui, je fais de chaque tombe une saynète, comme un acteur!»

    Côté public, les avis sont unanimes: on ne voit pas les trois heures passer. Toutefois, les passionnés d'exhaustivité, d'histoire et d'anecdotes insolites choisiront plutôt Beyern, seul capable de réciter par cœur, devant l'urne funéraire de Pierre Dac, l'intégralité de son texte du Biglotron ou de vous donner le nom d'une célébrité inhumée dans le cimetière le plus proche de votre lieu de naissance. Les parents venus avec leurs enfants préféreront quant à eux Le Roi, davantage dans la mise en scène. Son imitation du Parisien gravissant au XIXe siècle la colline du Père Lachaise à la suite d'un cercueil vaut vraiment le détour.

    Opposés en de nombreux endroits, Le Roi et Beyern se rejoignent toutefois dans leur amour pour le Père Lachaise et l'envie de le protéger. Aujourd'hui, l'entretien du cimetière fait défaut, la surveillance est désuète et les pillages fréquents. Un crève-cœur pour les deux guides, qui constatent de surcroît la disparition de tombes anciennes pour faire place à de nouveaux arrivants. D'où la volonté de Beyern et de Le Roi de transmettre leur savoir afin que personne n'oublie, par exemple, pourquoi le cimetière du Père-Lachaise -officiellement nommé «cimetière de l'Est parisien»- s'est un jour retrouvé affublé du nom de ce jésuite.

    Prix : 9 euros pour Le Roi, 10 euros pour Beyern.


  • Je voulais dire quant à moi toute l'affection, l'admiration et la reconnaissance que j'ai pour chacun d'entre eux.
  • Bravo et merci!

samedi 6 août 2011

Absence





Les mois passent et, depuis la naissance de mon fils, je n'écris plus rien dans ce blog. Pire, je n'ai même pas le temps d'aller flâner dans les dédales du père lachaise.
Une fois seulement nous y sommes allés, Victor semblait fasciné par tous ces grands arbres, nous nous y sommes baladés, y avons pris son gouter et sommes rentrés rapidement pour sa sieste.



Souvent, pour m'endormir, je le rêve, je m'invente un parcours et je m'y balade virtuellement, j'essaie d'y ressentir l'atmosphère, les odeurs, les murmures...Je l'ai tellement arpenté que je parviens toujours, même de loin, à y ressentir ce calme caractéristique et si apaisant.
Je le devine qui m'attend comme un ami, loyal et confiant.
Il me tarde que mon fils soit un peu plus grand afin de lui faire découvrir ce jardin musée extraordinaire...je suis certaine qu'il adorera!

vendredi 3 décembre 2010

Victor

C'est avec un bonheur immense que je vous annonce la naissance de mon fils Victor
le 22 novembre 2010.


C'est un merveilleux tout petit garçon de 3.350kg pour 51cm.
Ses parents sont aux anges!