Voici deux cartes postales que Ferdinand, un ami photographe, a réalisées à partir de ses photos du père lachaise.
vendredi 27 février 2009
jeudi 26 février 2009
Douce anesthésie
L'an dernier, j'ai du subir une anesthésie générale. Alors que j'étais allongée dans le bloc opératoire, une gentille femme antillaise s'est approchée de moi :
_"N'ayez pas peur, tout va bien se passer. Pour vous détendre, pensez à un endroit où vous vous sentez bien."
J'acquiesse de la tête et plonge mon imagination dans les hauteurs du père lachaise...Je suis assise sur mon promontoire favori, il est baigné de soleil et de poésie, un doux air de romantisme plane autour de moi...je suis en train d'écrire...je me sens bien...
_"Vous avez l'air drôlement détendue, je suis sûre que vous êtes sous les cocotiers!"
_"Non", lui ai-je répondu, "Je suis au père lachaise."
_"Oh, ma petite mademoiselle, il ne faut pas penser des choses comme ça! Vous verrez, tout va bien se passer"
Je me suis endormie sur ces mots et, quelques heures plus tard, je fus reveillée tout doucement par le mélodieux chant des oiseaux qui rythmaient mes pas dans le merveileux chemin Talma...
Je repense souvent à cette anecdote avec beaucoup de tendresse et d'amusement, et je sais que je ne troquerais en aucun cas mon si bel enclos contre une ile déserte sous les cocotiers!
_"N'ayez pas peur, tout va bien se passer. Pour vous détendre, pensez à un endroit où vous vous sentez bien."
J'acquiesse de la tête et plonge mon imagination dans les hauteurs du père lachaise...Je suis assise sur mon promontoire favori, il est baigné de soleil et de poésie, un doux air de romantisme plane autour de moi...je suis en train d'écrire...je me sens bien...
_"Vous avez l'air drôlement détendue, je suis sûre que vous êtes sous les cocotiers!"
_"Non", lui ai-je répondu, "Je suis au père lachaise."
_"Oh, ma petite mademoiselle, il ne faut pas penser des choses comme ça! Vous verrez, tout va bien se passer"
Je me suis endormie sur ces mots et, quelques heures plus tard, je fus reveillée tout doucement par le mélodieux chant des oiseaux qui rythmaient mes pas dans le merveileux chemin Talma...
Je repense souvent à cette anecdote avec beaucoup de tendresse et d'amusement, et je sais que je ne troquerais en aucun cas mon si bel enclos contre une ile déserte sous les cocotiers!
mardi 24 février 2009
En hiver
Il m'a fallu des années avant d'oser arpenter le père lachaise en plein hiver! J'ai longtemps redouté le fait de ne pas m'y sentir protégée par sa si rassurante végétation. J'appréhendais le froid, la pluie, le vent et la nudité des arbres.
Puis, petit à petit, je suis parvenue à vaincre mes appréhensions et à découvrir un autre père lachaise...
Un univers finalement assez irréel où les allées désertes s'étendent à l'infini...
Une ambiance mystérieuse, presque énigmatique...
Une atmosphère minérale où la pierre, quasi omniprésente, s'offre à nous, tantôt nue, tantôt blottie dans des draps de mousse...
Des allées de grands arbres aux bras tentaculaires qui, transits de froid, semblent chercher à tirer sur eux la douce couverture céleste...
Mais, ces paysages d'un père lachaise nu et souvent gris n'ont,au fil du temps, titillé, ni vraiment mon inspiration, ni vraiment mes sens.
Je reconnais toutefois à la période hivernale des qualités certaines et toutes subjectives!
Tout d'abord, la terre gelée, privée de sa luxuriante végétation offre une plus belle lisibilité des racines de ses arbres...
D'autre part, la froide grisaille freine de manière significative les giclées touristiques ; ce qui me permet, tout à fait égoïstement, de jouir parfois d'un père lachaise tout à moi...
Je me dois malgré tout de confesser que, dès la fin du mois de février, j' accoure dans mon bel enclos afin d'être la témoin privilégiée des premiers bourgeons...
Puis, petit à petit, je suis parvenue à vaincre mes appréhensions et à découvrir un autre père lachaise...
Un univers finalement assez irréel où les allées désertes s'étendent à l'infini...
Une ambiance mystérieuse, presque énigmatique...
Une atmosphère minérale où la pierre, quasi omniprésente, s'offre à nous, tantôt nue, tantôt blottie dans des draps de mousse...
Des allées de grands arbres aux bras tentaculaires qui, transits de froid, semblent chercher à tirer sur eux la douce couverture céleste...
Mais, ces paysages d'un père lachaise nu et souvent gris n'ont,au fil du temps, titillé, ni vraiment mon inspiration, ni vraiment mes sens.
Je reconnais toutefois à la période hivernale des qualités certaines et toutes subjectives!
Tout d'abord, la terre gelée, privée de sa luxuriante végétation offre une plus belle lisibilité des racines de ses arbres...
D'autre part, la froide grisaille freine de manière significative les giclées touristiques ; ce qui me permet, tout à fait égoïstement, de jouir parfois d'un père lachaise tout à moi...
Je me dois malgré tout de confesser que, dès la fin du mois de février, j' accoure dans mon bel enclos afin d'être la témoin privilégiée des premiers bourgeons...
Et déjà...je rêve du printemps...
lundi 23 février 2009
vendredi 20 février 2009
Photo "coup de coeur"
J'aime tout particulièrement cette vue car c' est la première photo que j'ai prise au père lachaise. Je me souviens, c'était au mois de juin 2003. C'était surtout la première fois que je m'aventurais hors des sentiers battus en plein cœur de la 28ème division. Je fus éblouie par la poésie du paysage merveilleux que m'offrait ce bel enclos. C'était tout simplement féérique! J'étais transportée...
Comme je l'ai déjà évoqué, la 28ème division a bien changé depuis, et même si, chaque mois de juin, je me poste au même endroit, je n'ai plus jamais retrouvé ce paysage.
C'est pourquoi je ressens une émotion certaine et une douce nostalgie à vous faire partager ce cliché d'un père lachaise disparu...
jeudi 19 février 2009
Les mosaiques
Nous pourrions nous croire à Ravenne ou à Carthage ; et pourtant, nous sommes bien au père lachaise!
Le merveilleux jardin-musée du père lachaise nous offre en plus de son art funéraire en 3D (sculptures, bas-reliefs et autres médaillons...), de chatoyantes mosaïques qui, pour la plupart sont en très bon état.
Régalez vous de ces farandoles de couleurs qui, au moindre rayon de soleil, se transforment en un fabuleux kaléidoscope!
mardi 17 février 2009
Aux cieux
"Le ciel est par dessus le toit,
Si bleu, si calme,
Un arbre, par dessus le toit,
Berce sa palme"
...
Paul Verlaine
Le ciel du père lachaise, qui est chaque fois, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre aurait-il inspiré le poète?
Il me plait de le penser...
Prenez le temps, lors d'une de vos prochaines visites au père lachaise, de lever les yeux au ciel...Vous y découvrirez un spectacle étonnant, un ciel tantôt bienveillant et protecteur offrant un chaleureux toit végétal...,
tantôt un ciel nu et vulnérable, les flancs creusés par les griffes des arbres...
Et si, par chance, vous y musardez fin avril, début mai, rendez vous avenue Feuillant (derrière la chapelle) pour la vision unique des marronniers en fleurs!
lundi 16 février 2009
Ma souche
C' est un tremblement de terre, la terre qui s'écroule, les éléments qui jaillissent et se déchainent...
C' est une danse effrénée entre le minéral et le végétal...
C' est une vision extraordinaire, torturée et tortueuse qui me rappelle, à bien des points de vue les paysages du peintre Chaim Soutine.
A chacune de mes visites, elle m'apparait différente ; en fonction de la lumière, des saisons, de mon angle de vision et de mon humeur peut être...
J'ignore l'appartenance de cette sépulture et je crois qu'il me plait de la garder anonyme, mystérieuse, fantasmatique...
Il n'y a pas une visite où je ne me précipite pas dans la jungle de la 28ème division afin de vérifier s'ils ne me l'ont pas détruite. Je la dessine et la photographie sous tous les angles avant qu'elle ne disparaisse car j'en connais l'échéance!
Lison 2009
Le paysage sauvage de la 28ème a en effet beaucoup changé depuis quelques années et est en voie de disparaitre. Beaucoup de tombes ont déjà été détruites et remplacé...
Pour le moment ma souche résiste! Mais pour combien de temps encore...?
samedi 14 février 2009
Saint Valentin
vendredi 13 février 2009
jeudi 12 février 2009
"Les reliquaires du père lachaise"
Chacune de mes balades au père lachaise est toujours une source d'inspiration inépuisable, photographique bien sur, mais aussi souvent poétique.
Ainsi, c' est au printemps dernier que les touchantes chapelles du père lachaise m'ont inspirée ces quelques vers...
Les Reliquaires du Père Lachaise
"Majestueuse propriétés de grandes familles
Gorgées d'histoires et d'Art, de douleurs et de vies;
Vous surgissez de terre telles de fières cathédrales
Offrant aux passants vos allures magistrales
Gorgées d'histoires et d'Art, de douleurs et de vies;
Vous surgissez de terre telles de fières cathédrales
Offrant aux passants vos allures magistrales
Vous peuplez les chemins de notre cher enclos
Vos portes ouvertes offrent aux chats le repos.
Anges, hiboux, pleureuses et images symboliques
Font vivre vos façades aux accents romantiques
Vos portes ouvertes offrent aux chats le repos.
Anges, hiboux, pleureuses et images symboliques
Font vivre vos façades aux accents romantiques
Vos vitraux, vous offrez à nos yeux enchantés
Références colorées, profanes ou religieuses,
Crucifix, Pietà et autres images pieuses...
La foi de l'homme a fait pour la postérité
Références colorées, profanes ou religieuses,
Crucifix, Pietà et autres images pieuses...
La foi de l'homme a fait pour la postérité
Très chers reliquaires, en vos antres vous cachez
Les vestiges d'un passé aux souvenirs douloureux
Ils sont comme les œuvres d'un musée merveilleux
Où nous touchons du doigt l'espoir d'éternité"
Lison
mercredi 11 février 2009
mardi 10 février 2009
Trente millions d'amis
,
Non, il n'y a pas que des chats et des oiseaux au père lachaise...
Par ici une araignée de mer échouée...
Ailleurs, un sanglier complètement ébahi...
Non, il n'y a pas que des chats et des oiseaux au père lachaise...
Par ici une araignée de mer échouée...
Par là, un serpent qui se mord la langue...
Ailleurs, un sanglier complètement ébahi...
Et même un hippopotame surgissant d'un arbre...!
Et tant d'autres que je vous laisse la surprise de découvrir...
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